The deus ex-machina as a forgotten genius // Rocksound n°101
Ce n’est là que la premère sortie discographique de ces deux formations parisiennes, mais on peut affirmer que l’objectif est pleinement atteint. Pas de doute, Comity et XII savent déjà ce qu’ils veulent. Ambiances ténébreuses –que l’on devine libératrices – pour Comity qui place entre des plans empruntés à Neurosis et des grondements sourds hérités du death-métal des élucubrations brutales dignes de Converge ou 25 Ta life.
Des riffs qui s’éternisent, des rythmiques qui s’emballes, quantité de breaks
techniques, d’accélérations et de mid-tempos aplatissantes, Comity est
techniquement rodé à tous ces subterfuges. Inspirations plus death-métal pour
XII, auxquelles ont étés ajoutées des parties plus mélodiques notamment sur les
refrains. Si la musique trouve un terrain d’expression satisfaisant entre ces deux
extrêmes, le chant a parfois du mal à s’imposer dans ce tourbillon sonore. Il ne
retranscrit pas la folie des compositions (et des perfos scéniques du groupe).
L’ensemble fait toutefois remonter les émois torturés de ses jeunes musiciens.
Bref, ce premier effort s’avère une belle ouverture sur les univers complexes et
ouverts de ces deux groupes.
Frank Frejnik